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20 ans…

En ce jour de vote interne, où chaque socialiste est appelé à se prononcer sur des décisions importantes pour l’avenir de notre parti, je réalisais tôt ce matin en relisant mon questionnaire- bulletin de vote, que mon adhésion remontait a 20 ans déjà, presque jour pour jour…C’était à la fin du mois de septembre 1989, j’ habitais Vincennes à l’époque et c’est Michel Sulter (aujourd’hui Président du Conseil fédéral du Val de Marne), alors secrétaire de section qui m’avait accueilli avec plusieurs militants, dans une ambiance très conviviale, autour d’un apéritif.
Il y avait là, des poperénistes, des jospinistes, des rocardiens, des chevènementistes, des amis de Pierre Mauroy et même un sous-marin trotskiste de l’OCI…
On était à quelques mois du fameux congrès de Rennes (mars 1990) et je m’étais engagé, non sans me faire beaucoup d’ennemis, dans le camp de la rénovation aux côtés de Laurent Fabius, qui à l’époque (sa ligne a bien changé aujourd’hui !!!)  voulait moderniser et rénover le corpus idéologique  du  parti…
20 années plus tard, de militantisme, fidèle mais lucide, avec des hauts et des bas, …  je suis aujourd’hui sceptique sur cet embryon de rénovation sur lequel nous devons nous prononcer par questionnaire interposé, là où un congrès extraordinaire ou une convention aurait été sans doute  plus approprié.
Un questionnaire fermé, où les propositions se contredisent parfois et où il faudra souvent déléguer la mise en œuvre, aux instances nationales, en l’occurrence, le Bureau National.
20 ans après, je participerai au vote ce soir, mais j’attends toujours comme beaucoup d’autres camarades, cette vraie rénovation idéologique qui nous permette d’offrir à nos concitoyens des réponses politiques alternatives à la droite.
Mais faut-t’-il encore aujourd’hui comme le disait celui qui en 1989 avait été l’inspirateur principal de mon adhésion : « laisser le temps au temps  » ?
Non, je pense qu’au contraire le temps est compté et comme viennent de nous le rappeler les résultats du SPD en Allemagne, il y a urgence !

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