Dans un cadre professionnel, l’après midi, dans un cadre politique, le soir, j’ai eu la chance de passer une majeure partie de la journée avec des jeunes fontenaysiens.A la Cité Nationale de l’immigration Porte Dorée , j’ai assisté tout d’abord à la victoire de l’équipe de football féminin  du collège Joliot Curie au tournoi de… baby-foot, organisé dans le cadre de la remarquable exposition « Football et immigration ».
Un débat autour du film « Joue comme la vie »  sur la pratique du  football féminin dans les quartiers,  à partir de l’exemple de Montfermeil, avait précédé la compétition.
Le soir, c’est une rencontre au restaurant le Macondo qui était organisée par le conseil de quartier entre les élus et les jeunes du quartier des Larris.
Après un premier échange vif animé par une infime minorité de  jeunes plus politiques, dont l’objectif  semblait avant tout de « manger » du socialiste , des propositions concrètes sont venues enrichir  le débat. J’étais venu à cette réunion,  à quelques jours de l’ouverture de la préparation budgétaire 2011, simplement pour écouter les demandes des jeunes.
Accompagnement dans le domaine de la formation, présence plus massive des  services publics, choix prioritaire d’entreprises employant des jeunes en insertion dans les appels d’offre…ont été parmi  les demandes les plus fortes exprimées par les participants.
Sans oublier ce constat terrible : les jeunes présents n’ont sincérement absolument pas conscience de l’investissement réalisé dans ce quartier, alors que Les Larris font partie des priorités politiques majeures de notre municipalité et d’élus comme ma camarade Murielle Michon qui y consacre beaucoup d’énergie.
Il y à là un phénomène que l’on rencontre souvent dans les relations entre les jeunes et les institutions mais lorsqu’on le constate sur le terrain, on mesure le chemin à parcourir pour nouer un vrai  dialogue.
L’on peut  comprendre cette réserve,  tant les problèmes de cette jeunesse sont aujourd’hui importants : accès à l’emploi, insécurité, logement…
Cette soirée fût donc  riche d’enseignements…
Il nous faut persévérer dans cette démarche de dialogue et associer tous les habitants quelquesoit la génération, à venir co-construire les grands projets qui impactent leur quotidien. Comme dans mon conseil de quartier Bois clos d’Orléans , j’ai ressenti ce soir cette demande forte d’être plus et mieux  associé en amont aux grands projets de quartier ( là une entrée de ville, ici un centre commercial …).

La « balle est vraiment dans notre camp ! »