Europe : compromis et réalisme…

L’issue positive de la crise de ces derniers jours est une victoire pour ceux qui veulent poursuivre l’histoire d’une Europe plus solidaire et plus forte.
Elle est pour le peuple grec une garantie politique dans un avenir qui s’annonce très difficile.
Face à l’intransigeance de certains pays à commencer par le gouvernement de droite allemand, la pression menée par les socialistes européens et notamment l’action de notre Président François Hollande a porté ses fruits.
La première posture d’Alexis Tsipras toute en démagogie et encouragée par la gauche non gouvernementale française n’a pas facilité le déroulé des négociations.
Revenu à plus de réalisme, le Premier ministre grec nous a donné encore une fois la preuve de l’impasse politique et économique que représente la surenchère de « gauche ».
Dans ce contexte, je suis particulièrement fier du rôle joué par la social-démocratie et par le centre gauche européens tant décriés mais qui in fine entre orthodoxie libérale, égoïsme nationaliste et archaïsme a permis de préserver le projet européen, dans la lignée de Jacques Delors et François Mitterrand.