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Le retour du mur ?

Depuis l’annonce de ma candidature, je rencontre les fontenaysiens, les commerçants, les personnels de la ville… au cours de déambulations, sur les marchés ou à l’occasion de rendez-vous. Un bruit sourd me revient régulièrement aux oreilles. D’aucuns dans la ville propagent l’idée que les socialistes et moi plus particulièrement seraient « illégitimes » car ne représentant pas le canton Est de la ville. Comme si les élections municipales devaient se résumer entre une confrontation entre ceux de l’Est et ceux de l’Ouest. L’Est de Fontenay étant celui des classes populaires contre les tenants, je n’ose dire les « bourgeois » de l’Ouest.

Cette antienne de campagne est en fait une vieille rengaine. Elle n’est qu’un pur calcul politique : vouloir conforter une base électorale dans des bureaux de vote réputés acquis à ce qui apparaitrait comme la « vraie » gauche.

Je ne rentrerai jamais dans ce jeu mortifère à visée électoraliste. Le programme que nous sommes en train de finaliser avec mes amis est un programme pour Fontenay sous bois. Il n’y a pas des fontenaysiens de l’Est et des fontenaysiens  de l’Ouest.

Lorsque qu’il y a deux ans, j’ai  porté avec mon conseil de quartier la volonté de rénover l’ entrée de ville côté bois de Vincennes on m’a même objecté  que le quartier des « riches  » n’avait pas  besoin de cet investissement !

J’avais répondu à l’époque qu’une entrée de ville, un équipement municipal où qu’ils se trouvent  sont des biens communs à tous.

Au-delà de la sémantique de cette stratégie qui rappelle les heures les plus froides de l’histoire européenne, la conception même de segmenter les habitants de notre ville est contraire aux idéaux défendus par la gauche. Les adhérents du parti socialiste à Fontenay, les membres de mon comité de campagne sont issus de l’ensemble des quartiers de la ville, de l’ensemble des couches sociales, de toutes origines, de l’ensemble des secteurs du monde du travail… Je l’ai souhaité parce qu’il est impossible de construire une ville à vivre à partir d’un postulat d’opposition.

Nous habitons tous dans la même ville, nous sommes tous impliqués dans les mêmes problématiques. Raisonner canton contre canton revient seulement à ne plus voir les fontenaysiens comme des concitoyens mais comme des électeurs. Ce n’est pas ma conception de la politique.

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