Mobilisation contre l’antenne FREE au Clos d’Orléans !

350 pétitionnaires, des articles dans la presse, une demande d’intervention auprès du Maire pour le conseil municipal de demain jeudi, un rassemblement samedi 7 octobre à 11h30 sur le site … La mobilisation contre l’implantation de l’antenne mobile Free au 21, rue du Clos d’Orléans s’amplifie…
Alors que selon l’ACERP, notre ville est déjà suréquipée en antennes, il n’est pas possible de tolérer au regard des conséquences sanitaires, une nouvelle implantation à moins de 50 mètres d’un conservatoire accueillant des centaines d’enfants, et de surcroit dans une rue (au numéro 2 précisément) où trois antennes trônent déjà.
Six antennes mobiles dans un périmètre de moins de 100 mètres, la municipalité pourrait rebaptiser la rue du Clos d’Orléans, rue des Antennes si le projet FREE allait à son terme !
Je suis intervenu à la commission locale des ondes du 29 septembre dernier pour regretter l’absence de communication de la municipalité vers la population, sur le projet du 21, Clos d’Orléans, un projet pourtant connu par les élus de la majorité depuis décembre 2016 … Le bureau du Conseil de quartier dont je fais partie n’a été à aucun moment destinataire de la moindre information sur le projet.
Lors de cette réunion, j’ai également insisté sur l’enjeu pour la municipalité, de réussir à piloter politiquement ce dossier sensible. Les habitants attendent certes un soutien de leurs élus mais ils veulent surtout la mise en place d’un cadre, en mesure d’empêcher le « jeu d’antennes musicales » : la mobilisation des uns, entrainant la « punition des autres ».
Il y a un an, un projet de l’opérateur FREE était abandonné aux Carrières et comme par enchantement un nouveau réapparait rue du Clos d’Orléans !
Comme d’autres villes Françaises ont su le faire, Fontenay dans l’intérêt de ses habitants devrait se doter d’une vraie politique municipale des ondes en lien avec les opérateurs.
S’il est difficile d’empêcher l’existence de la téléphonie et de l’internet mobile, il faut par contre maitriser son développement et dans ce cadre le rôle des villes et des citoyens est essentiel.
La dénonciation des implantations, les attaques en justice par la municipalité sont très utiles mais ne remplacent pas une réflexion partagée, une vision territoriale en la matière.
La commission locale des ondes plutôt qu’être simplement un lieu d’information et de dénonciation, pourrait être en plus, une instance de concertation et de co-construction avec les opérateurs débouchant sur une cartographie partagée des implantations.
Cette démarche éviterait le débauchage sauvage de propriétaires d’immeubles privés ou publics par les opérateurs.
Dans ce cadre, les implantations à côté de lieux accueillant des enfants seraient ainsi impossibles, l’on pourrait également favoriser l’implantation de mini-antennes moins dangereuses pour la santé comme le préconisent les plus récentes études en la matière.