Le feuilleton quotidien dans les médias, sur les viols collectifs commis il y a 13 ans dans notre ville donnent la nausée, tant étaient horribles les sévices subis par les jeunes victimes.
C ‘est aussi un sentiment de révolte qui m’étreint face à un telle lenteur de notre justice et ces délais d’instruction inadmissibles, alors que deux vies brisées essayent de se reconstruire.
Je refuse par contre tout « petit jeu » politicien sur un sujet aussi sensible. Si il y a eu des négligences à l’époque, c’est à la justice de les débusquer.Je partage également le souhait des habitants de ne pas voir leur quartier stigmatisé .
Le principal enseignement de ce drame, c’est sans doute,la nécessaire vigilance de tous, citoyens, élus, enseignants, travailleurs sociaux… sans oublier les autorités de police.
J’ai déjà dénoncé à plusieurs reprises avec mes amis socialistes, la loi du plus fort qui règne parfois près de nous dans des zones de non droit où malgré les demandes répétées des habitants, les autorités n’interviennent pas.
La banalisation de ces petites mafias de halls d’immeubles est intolérable en démocratie, surtout quand les premières victimes sont les plus fragiles.
La sécurité est un droit de l’homme, le faire respecter à tous les niveaux c’est prévenir des actes extrêmes de barbarie comme ceux commis dans nos cités
C’est dans ces halls, ces caves, ces parkings d’immeubles, théatres d’incivilités et de trafics que malheureusement parfois tout peut commencer…