Les élus toutes catégories confondues, les militants, les sympathisants, les électeurs socialistes sont en colère, j’ai pu le constater ces dernières heures à la fois dans des réunions locales, départementales, sur mon lieu de travail et en province où je me trouvais en fin de semaine.

Je partage totalement cette colère contre des hommes politiques qui piétinent le minimum éthique et s’affranchissent de tout.. Ils sont une infime minorité mais leur comportement fait le jeu des démagogues de gauche et de droite.

Dans une rhétorique dont il a le secret, le Front de gauche, par exemple  profite de la situation, jette l’opprobre sur l’ensemble des politiques en faisant  donner la rue.

C’est une posture excessive comme souvent,  dont l’unique cible est le gouvernement et le Parti Socialiste.

Avec l’amalgame, la caricature, l’on ne rend pas service à la démocratie et à la gauche dans son ensemble…

L’enjeu politique aujourd’hui est de dépasser cette colère pour demander la mise en place  d’un vrai plan de lutte contre la fraude fiscale. Cette fraude qui détourne du trésor public des milliards d’euros chaque année.

Le « déclaratif » qui est la philosophie actuelle en la matière ne permet pas de débusquer les fraudeurs et notamment ceux qui ont des comptes offshores.

Un dispositif au niveau international ( l’Europe pourrait montrer l’exemple) exigeant la transparence et la circulation de l’information entre les banques et les services fiscaux est sans doute la solution.

Voila une contre-partie des  milliards d’euros  d’argent public reçus  qui pourrait être exigée  des banques…