Il y a un an…
En ce dimanche anniversaire de l’élection de François Hollande, c’est un déluge de critiques et d’attaques qui s’abat de tous côtés contre le Président de la République.
A gauche, la démagogie et la haine anti- socialiste ressassée depuis des mois, aura comme point d’orgue une énième « prise de La Bastille » par le Front de Gauche.
Pour l’instant, les « vociférations » ( dixit Najat Vallaud-Belkacem) de Mélenchon et des siens ont peu d’effets sur la population, les français sont inquiets, critiques parfois, mais ils savent bien que le Front de Gauche ne porte pas un projet alternatif sérieux pour le pays.
Nos « amis » communistes se fondent dans ce conglomérat protestataire, non sans trainer des pieds pour certains, peu adeptes à juste titre du « coup de balai » et sans doute plus pragmatiques lorsqu’il s’agit de gérer les villes avec l’ennemi « social libéral » .
A Fontenay, l’on voit bien en lisant attentivement les documents distribués ces derniers jours sur le terrain par les communistes, l’étendue du grand écart :
Un journal des élus communistes complété d’ un tract du Front de gauche encarté à l’intérieur, avec d’un côté un langage policé où l’on préfère le mot rigueur à celui d’austérité , où l’on se félicite de la vente d’un terrain à l’un des fleurons de la finance, et de l’autre un « brulot » aux relents gauchistes.
Le plus inquiétant dans cette rhétorique antisystème c’est qu’elle conforte le jeu du Front national qui atteint des niveaux records de popularité, en niant l’évidence, à savoir une vraie différence entre la politique menée par Nicolas Sarkozy et celle de François Hollande !
Oui le bilan est important, certes sans doute en deçà des attentes en termes d’emploi, de pouvoir d’achat tant le bilan de la droite et la crise internationale sont lourds de conséquences notamment pour les plus fragiles.
Depuis un an rappelons quand même et ce n’est pas rien au regard du contexte les avancées suivantes : hausse du Smic, des allocations de rentrée scolaire, encadrement des loyers à la relocation, rétablissement de la retraite à 60 ans pour les carrières longues, priorité à l’éducation ( recrutement et formation
de 40 000 enseignants en 2013-2014…), 150 000 contrats d’avenir en 2013-2014, 500 000 contrats de génération sur l’ensemble du quinquennat, renforcement de la loi SRU, vente de terrains de l’état pour le logement social, …
Il est sûr qu’une droite au pouvoir décomplexée vis à vis du Front National, n’aurait sans doute pas présenté le même bilan si Nicolas Sarkozy avait été réélu.
Un constat à méditer en tout cas pour ceux qui parmi les adhérents, sympathisants et électeurs communistes, à Fontenay comme ailleurs se posent des questions sur la fuite en avant du « camarade » Mélenchon.