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Impôts locaux : pour un gel des taux votés par la ville !

Notre préparation budgétaire est rentrée dans sa dernière ligne droite, celle des ultimes arbitrages.
Comme l’an passé, j’ai pris position avec mon groupe pour une non augmentation des impôts locaux en 2012, au delà de la revalorisation décidée par le gouvernement ( 1,8 % cette année).L’an dernier déjà, nous avions réussi dans un contexte difficile à tenir cette ligne de conduite.
Alors que nos concitoyens subissent depuis 5 ans, une baisse sans précédent de leur pouvoir d’achat, il me semble qu’une municipalité comme Fontenay, dont la solidarité et la justice sociale sont des priorités politiques essentielles, doit tout faire pour éviter un transfert de charges vers les ménages.
Depuis plusieurs mois, les hausses en tous genres fleurissent : TVA, TVA sociale, tarifs SNCF, du gaz ( + 25 % depuis  2010), taxe sur les mutuelles (+ 4,7 % d’augmentation des tarifs), augmentation des franchises médicales, de la part de déremboursement, loyers et charges de logement prohibitifs…
Dans le même temps les revenus stagnent comme dans la fonction publique  où les traitements sont gelés. 40 % des français n’ont pas été augmentés depuis 2009 !
Sans oublier la hausse de l’impôt sur le revenu dévoilée dans la presse , elle est liée à la non prise en compte de l’inflation dans le calcul de l’impôt. Les faibles et moyens revenus seront davantage pénalisés.

Face à cette situation, nous devons écarter toute tentation de faire de la fiscalité la variable d’ajustement de notre budget.
Avec mes amis socialistes, je considère que pour y parvenir, nous pouvons jouer sur plusieurs leviers :

  • Poursuivre la maitrise des dépenses de gestion, rechercher les économies de fonctionnement
  • Mieux ajuster les budgets prévisionnels, pour éviter la non consommation des dépenses inscrites.
  • Eviter la « surchauffe » avec des activités venant parfois en superposition d’autres . Elles sont de plus  consommatrices en moyens financiers et ont un impact fort sur la gestion des Ressources humaines.
  • Mettre enfin sur les rails un vrai projet de gestion prévisionnelle des effectifs de personnel communal permettant de faire face aux mutations et aux redéploiements potentiels.
  • Mieux définir le  périmètre des projets, qui parfois changent de nature et perdent leur « vertu » financière (exemple de la rénovation piscine abordée au dernier conseil municipal)
  • Privilégier les investissements réellement générateurs d’économies de fonctionnement et/ou d’octroi de subventions…

A l’heure qu’il est, le débat se poursuit au sein de la majorité municipale et les services de notre ville ont comme mission, en lien avec les élus, de rechercher des pistes d’économies possibles.

Le défi de ce budget 2012  et des suivants est de réussir à la fois l’adaptation de notre ville au nouveau contexte ce qui passe inévitablement par une maitrise des dépenses de gestion  mais également de ne pas renoncer à ses objectifs programmatiques et à ses valeurs.

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