Plusieurs quartiers de notre ville sont en proie ces dernières semaines à des manifestations d’inquiétude de la part de leurs habitants par rapport à des projets immobiliers ou d’équipements collectifs.
Roublot, Clos d’Orléans, Emile Zola, Mot….des fontenaysiens s’interrogent, interpellent leurs élus,  se mobilisent car ils sont préoccupés d’une possible dégradation de leur qualité de vie liée à un accroissement de la circulation, des difficultés de stationnement, des problèmes de vis à vis…Quoi  de plus normal dans une ville qui pendant des années a mis en avant et protégé cet équilibre entre zones pavillonnaires et secteurs plus densifiés.
Cette image a été en effet  fort bien « vendue » par les politiques comme par les professionnels de l’immobilier, qui pour ces derniers ont pu surfé sur une hausse vertigineuse des prix d’acquisition
Face à cette anxiété, l’attitude consistant à faire la « sourde oreille », ne fait sans doute que renforcer ce mécontentement latent.
La fin de non recevoir technico-juridique que l’on a opposé au dernier bureau municipal  à la demande du groupe  socialiste,  d’une plus grande information des élus et de la population  sur les conséquences des nouveaux équipements publics ou privés  sur la vie des quartiers, est à cet égard, inquiétante.
Se réfugier uniquement derrière le droit de l’urbanisme est un peu court, d’autant que personne ne conteste par ailleurs la loi qui autorise le  maire et lui seul à  signer les permis de construire, lorsque ceux ci sont conformes.
Les fontenaysiens veulent à juste titre un urbanisme maitrisé anticipé , discuté… Ils craignent pour beaucoup une densification « rampante ».
Ils ne se contentent plus des beaux discours et des promesses du PLU et du PLH par exemple, deux dispositifs  dont les socialistes ont contesté le contenu proposé en ne les votant pas.
Il souhaitent  des réponses claires sur  la manière dont notre ville gère, dans leur intérêt,  l’impact d’une nouvelle construction accueillant du public et ce quelque soit le type d’ouvrage : Emile Zola, Halle Roublot…

Ils réclament du dialogue, de  la cohérence, l’accès à l’information, trois conditions pour la réussite des mutations urbaines de notre ville.