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Quartier des Larris : il y a urgence…

La fermeture depuis quelques jours d’un énième commerce aux  Larris  illustre l’insupportable paradoxe d’un développement économique  à deux vitesses de notre ville. 

Oui, Fontenay est réellement une ville qui attire les entreprises et surtout les plus importantes dans le domaine bancaire par exemple : BNP-Paribas, Société générale…

Avec 1 200 entreprises et un bassin d’emploi de plus de 22 000 salariés ( dont 5 300 fontenaysiens) Fontenay est devenu un pôle majeur de l’est parisien.

Grâce à ce dynamisme, notre ville et je l’ai souvent démontré dans le cadre des présentations budgétaires, a pu amortir les effets de la réforme de la taxe professionnelle et sécuriser ses recettes d’investissement.

Pour autant, voir un des quartiers les plus en difficultés de notre territoire sombrer ainsi, n’en n’est que plus insupportable.

Des erreurs et des manquements dénoncés en leur temps par les socialistes ont été commis.

L’implantation subventionnée, par exemple de boutique du commerce équitable qui ne répondait à aucun besoin du quartier, le refus de voir la réalité sur les incivilités, les nuisances, les problèmes d’entretien, d’insécurité dont les effets ont été destructeurs sur les implantations commerciales.

A de nombreuses reprises dans leur conseil de quartier les habitants ont demandé  également que l’aménagement de la dalle soit revue, humanisée, le dossier est au point mort depuis des mois.

L’absence d’un vrai service de développement économique et commercial dans notre ville pèse dans cette affaire. Certes les négociations avec les grands groupes bancaires peuvent se conduire à l’abri de tous les regards (et notamment celui des élus) dans le bureau du Maire mais l’implantation de commerces  de proximité aux Larris et ailleurs dans la ville ( d’autres quartiers souffrent de problèmes similaires) est une mission que de vrais professionnels peuvent conduire sous l’impulsion politique des élus.

Le contexte est difficile, mais d’autres villes sont parvenues à développer ou à créer une offre de commerces adaptée en y mettant les moyens humains et financiers.

Nous devons soutenir ce quartier et ses habitants, c’est pourquoi par exemple j’avais volontairement choisi il y a quelques jours, le Macondo pour annoncer ma candidature à l’investiture socialiste pour les prochaines élections municipales.

Ce restaurant Macondo pourtant en proie à de grandes difficultés, est un artisan  infatigable  pour le maintien du lien social dans ce quartier, tout comme  des associations telle RIP dans le domaine du soutien scolaire, sans oublier des acteurs privés :  le pharmacien et la pizzéria-sandwich en sont des exemples.

Parce que tout n’a pas été encore sans doute exploré sur ce dossier, malgré les efforts de Murielle Michon l’élue socialiste chargée de ce secteur,  je pense que l’ensemble des élus de la majorité municipale doivent s’en saisir en urgence, en dépassant les intérêts de « chapelle politique ».

Le temps presse, les habitants attendent….

A noter le  post très intéressant sur le sujet de Nassim Lachelache  habitant du quartier et  militant associatif :

http://nassimlachelache.over-blog.fr/article-a-rideaux-fermes-115566921.html

 

 

Comments

Nadine C
Reply

Sous les temps de monsieur Bayeurte le centre commercial était dynamique: un poissonnier, charcutier, épicier, un vendeur de journaux etc..
Il était même question d’une antenne de police de proximité…

J’ose espérer que vous porterez des projets d’avenir, ne vivant pas a coup de perfusion de subventions municipales.
Quitte a tout démolir, pour rebâtir un centre dynamique
a la hauteur du potentiel d’un quartier comme celui des Larris.

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