En présence de notre Sénateur- Maire et de plusieurs élus de la majorité municipale dont Michel Tabanou, j’ai participé à la réunion de l’association 3,5,7 Jean Macé, mercredi soir dernier, dans une salle de l’espace intergénérationnel remplie par les habitants des immeubles concernés.
Rappelons que depuis juin, des négociations sont en cours afin de permettre la réalisation des travaux de réhabilitation des immeubles 3,5,7 rue Jean Macé avec la recherche d’un impact le plus limité possible sur les loyers payés par les locataires.Grâce à l’action citoyenne menée notamment par l’association 3-5-7 Jean Macé, le dossier de la réhabilitation des immeubles a pris ces derniers jours, un autre cours.
La négociation avec le bailleur Valophis a permis d’enregistrer des premières avancées qui ont été annoncées lors de cette soirée : prise en compte des demandes sur la limitation de l’augmentation des charges, mise en place d’un comité de suivi des travaux…
Dans mon intervention j’ai félicité l’association pour le travail qu’elle a mené pour défendre l’intérêt des locataires, sans elle, le dossier n’aurait sans doute pas évolué ainsi.
J’ai insisté sur le fait que cet épisode devait nous servir d’exemple pour les réhabilitations futures : les élus, les locataires doivent être en effet beaucoup plus associés en amont sur la nature des travaux, le niveau des charges locatives…
Une garantie d’emprunt donnée par une ville comme la nôtre à un bailleur quel qu’il soit devrait être assortie d’un  » droit de regard » plus important sur les questions de prix, de nature des travaux, de qualité environnementale des matériaux…
Dans le contexte actuel de crise sociale, alors que les derniers chiffres sur le logement dans le secteur privé sont accablants (24 % d’augmentation des loyers en 10 ans alors que dans le même temps les revenus des ménages ont baissé de 2% !) il serait paradoxal que les loyers du logement social se voient eux aussi pris dans une spirale inflationniste.