Sécurité : un enjeu local
Depuis plusieurs semaines, la sécurité est le sujet qui revient majoritairement, lorsque je suis abordé par des fontenaysiens et ce quelque soit le quartier. Hier après midi encore, en marge du marché de Noël, place du village, où une partie des riverains souffrent d’incivilités et de trafics en tous genres, j’ai longuement discuté avec l’un de ces habitants de notre ville excédé. Avec ses voisins, il a écrit, pétitionné, en vain depuis des mois…A La Redoute, aux Larris, sur le Plateau… dans des échanges parfois très vifs, la demande est la même : « Ne nous abandonnez pas ! »
Certes la politique de la droite est en partie responsable de cette hausse des faits de délinquance notamment parce qu’elle a diminué par milliers les postes de policiers et coupé dans les crédits des politique de prévention, mais au niveau local nous avons tout de même quelques marges de manœuvre.
C’est pourquoi avec Clémence Avognon, notre candidate à la prochaine cantonale sur Fontenay-est, nous avons signé ensemble une tribune dans le dernier bulletin municipal dans laquelle nous appelons le Maire à intervenir plus fortement dans ce domaine. En voici le texte :
Un constat, la politique sécuritaire de la droite est un fiasco. le bilan est
accablant : les violences physiques, les actes de vandalisme et les
incivilités progressent. Notre ville n’est malheureusement pas épargnée.
Il n’est pas tolérable que les plus vulnérables soient parmi les premières
victimes.
Le droit à la sécurité est un besoin fondamental et un des piliers du bien
vivre ensemble. Concilier la sécurité de tou(te)s et la protection des
libertés est une tâche difficile, mais la priorité des socialistes !
Depuis juillet 2009, les effectifs de la police nationale ont diminué de
plus de 2600 personnes : 30 agents de moins, rien qu’à Fontenay ! l’Etat
doit redonner à la police nationale et à la justice les moyens de remplir
leurs missions. Dans cette co-construction de la sécurité, les élu(e)s
socialistes n’opposent pas répression et prévention. Les deux sont
indispensables, mais la sanction doit être le dernier recours. Il faut
prévenir par des politiques éducatives performantes, renforcer les
moyens d’un soutien à la parentalité. Il faut être ferme autant sur la
réparation des victimes que sur la réinsertion des auteurs des infractions
pour prévenir la récidive. Encourager la responsabilisation et la
participation citoyenne dans les actions de prévention.
À cette fin, le Maire est l’acteur le mieux placé pour analyser et
coordonner les actions et initiatives. Il doit mettre chacun devant ses
responsabilités : Police nationale, Justice, Education nationale, Jeunesse
et sports, bailleurs sociaux locatifs, transports, services municipaux
concernés, associations. L’urgence nous impose cette prise en compte
adaptée à notre ville.