Depuis quelques semaines, un nouveau squat place Moreau David, à l’emplacement de l’école Jeanne d’Albret, alimente les conversations du quartier, pas de violence, pas d’incivilités remarquées, juste deux oriflammes rouge et noir qui témoignent de l’esprit libertaire de la communauté qui a pris possession des lieux.
En tant que co-Président élu du conseil de quartier j’ai été logiquement interpellé par les riverains inquiets de la situation et surpris alors qu’il y a quelques mois seulement, un projet mixte de logement social et d’accueil petite enfance, dans cette ancienne école privée, avait été présenté aux habitants…
La crise du logement, le renchérissement des loyers poussent à l’occupation illégale, parfois comme cela semble être le cas ici, avec des arrières pensées politiques. A moreau David, il s’agit d’un bien privé qui devait être acheté pour la réalisation d’une l’opération de logement social, ailleurs cela peut être un bien appartenant à notre commune comme ce fut le cas rue Grognard , il y a un an.
D’autres squats existent en ville, à la Matène, aux Alouettes, dans des maisons, immeubles, parkings…Certains peuvent être sources de danger comme l’été dernier, rue Eugène Héricourt, lorsque le feu à pris dans un abri totalement insalubre, occupé illégalement et qui a menacé les maisons environnantes…
Face à ce phénomène, j’ai demandé en bureau municipal, à notre Sénateur Maire, qu’un état des lieux précis de ces squats connus ou non de la population soit présenté rapidement.
Je pense qu’il faut en effet être vigilants, notamment lorsque des projets municipaux peuvent être impactés.
Dans le cas de l’Ecole Jeanne d’Albret, il serait pour le moins paradoxal qu’un squat retarde la mise en place d’un projet permettant à des familles en grandes difficultés, d’avoir accès à un logement social.

A Fontenay, 1 800 demandeurs attendent de leur côté patiemment leur tour…