Une journée presque comme les autres
Pour un non-professionnel de la politique comme moi, les lendemains d’élections ressemblent à une journée bien ordinaire.
Mais hasard du calendrier ce 17 octobre n’est pas une date comme les autres, puisqu’elle est emblématique du refus de la misère (texte diffusé dans le Magazine municipal à l’initiative du Groupe Socialiste, voir ci-dessous*).En 2007, elle fut pour moi une journée au gout particulier tout en ombre et lumière.
La chaleur des messages de réconfort de nombreux camarades, d’amis d’enfance, de collègues, de proches tout d’abord qui dès l’aube par mail, portable,…m’a requinqué .
Les deux heures que j’ai passé à la manifestation du Trocadéro, à partager avec la foule dans un esprit fraternel et œcuménique cet engagement pour refuser la fatalité de la misère au milieu d’anonymes, de personnalités, de responsables d’associations de toutes confessions ou sans appartenance.
Le plaisir d’y retrouver des amis syndicalistes, d’écouter les chants des enfants pour un monde plus juste avec en arrière plan une tour Eiffel avec son écran géant diffusant en boucle les exploits si dérisoires et décalés en cette soirée au ton emprunt d’une certaine gravité, de Sébastien Chabal et de ses malheureux acolytes.
Mais mon 17 octobre 2007 cela aura été aussi le retour à la politique avec :Martin Hirsch prise de guerre présidentielle issue de la société civile peinant devant les micros et les caméras à nous faire croire à l’engagement social et humaniste de ce gouvernement.
Une circulaire de notre Parti reçue par mail qui dans une tonalité directive nous oblige presque au silence sur la question des municipales jusqu’à l’autorisation certifiée conforme de la rue de Solférino .
L’appel lyrique à la raison et au soutien inconditionnel à notre maire dès vendredi prochain salle Jacques Brel adressé aux élus socialistes par notre conseiller général du canton est.
Certains feindraient-ils habilement d’ignorer que 100 % des adhérents du Parti Socialiste de Fontenay- sous-Bois se sont prononcés quel que soit le candidat qu’ils ont choisi, pour des primaires à gauche au premier tour ?